Le charme n'égaye pas les bouteilles
Hello,
Après avoir établi un rapide bilan de mes vacances, j'ai eu la même sensation du temps qui défile à toute vitesse, sans véritablement prendre pied. Temps subjectif ? Trop pour moi. Je me souviens bien que les vacances passées autrefois ont été plus douleureuses, longues que celles-ci. Je m'interroge si ceci ne vient pas du fait que j'oublie le temps. A première vue, impossible. Il me rend anxieux. Chaque instant rivé sur ma montre, à vérifier l'heure sur les cadrans, regarder les horaires de bus. C'est presque frénétique chez moi, j'aime garder entre mes mains le temps pour ne pas le laisser s'échapper, mais j'omets à chaque fois qu'il est liquide. Un liquide nocif.
J'ai peur de ne pas retenir ce qui s'est passé dans ma vie. Je ne veux pas être un mens momentanea, bien que je remarque que le monde a l'air de vivre dans ce sens. Que faire dans ce cas ? Profiter de chaque instant, dit-on, mais profiter de quoi ? La vie quotidienne est une routine parfois difficile à supporter, justement parce que tout devient prévisible, trop facile. Doit-on se forcer à se mettre en difficulté pour changer le "cours des choses" ? Non, parce que, à force d'utiliser cette méthode, ça deviendra aussi une routine. Je suis coincé dans un cycle qui finira par m'écraser, je le reconnais.
Seul le hasard rend les conditions meilleures. Hasard de temps, de tempérament, de lieu. Tout peut arriver en un éclair, une voiture qui vous renverse, ou une vieille connaissance que vous réjouissez de revoir. Selon votre journée, l'humeur change : stress, joie, indifférence, colère. J'ai également remarqué que je revois parfois des têtes rencontrées dans des lieux de travail (lycée par exemple). Se voir dans une situation totalement autre, c'est souvent très plaisant, justement parce que je ne m'y attends pas.

Allez savoir si je ressentirai la même chose plus tard.
Après avoir établi un rapide bilan de mes vacances, j'ai eu la même sensation du temps qui défile à toute vitesse, sans véritablement prendre pied. Temps subjectif ? Trop pour moi. Je me souviens bien que les vacances passées autrefois ont été plus douleureuses, longues que celles-ci. Je m'interroge si ceci ne vient pas du fait que j'oublie le temps. A première vue, impossible. Il me rend anxieux. Chaque instant rivé sur ma montre, à vérifier l'heure sur les cadrans, regarder les horaires de bus. C'est presque frénétique chez moi, j'aime garder entre mes mains le temps pour ne pas le laisser s'échapper, mais j'omets à chaque fois qu'il est liquide. Un liquide nocif.
J'ai peur de ne pas retenir ce qui s'est passé dans ma vie. Je ne veux pas être un mens momentanea, bien que je remarque que le monde a l'air de vivre dans ce sens. Que faire dans ce cas ? Profiter de chaque instant, dit-on, mais profiter de quoi ? La vie quotidienne est une routine parfois difficile à supporter, justement parce que tout devient prévisible, trop facile. Doit-on se forcer à se mettre en difficulté pour changer le "cours des choses" ? Non, parce que, à force d'utiliser cette méthode, ça deviendra aussi une routine. Je suis coincé dans un cycle qui finira par m'écraser, je le reconnais.
Seul le hasard rend les conditions meilleures. Hasard de temps, de tempérament, de lieu. Tout peut arriver en un éclair, une voiture qui vous renverse, ou une vieille connaissance que vous réjouissez de revoir. Selon votre journée, l'humeur change : stress, joie, indifférence, colère. J'ai également remarqué que je revois parfois des têtes rencontrées dans des lieux de travail (lycée par exemple). Se voir dans une situation totalement autre, c'est souvent très plaisant, justement parce que je ne m'y attends pas.

Allez savoir si je ressentirai la même chose plus tard.