mardi, septembre 04, 2007

Le charme n'égaye pas les bouteilles

Hello,

Après avoir établi un rapide bilan de mes vacances, j'ai eu la même sensation du temps qui défile à toute vitesse, sans véritablement prendre pied. Temps subjectif ? Trop pour moi. Je me souviens bien que les vacances passées autrefois ont été plus douleureuses, longues que celles-ci. Je m'interroge si ceci ne vient pas du fait que j'oublie le temps. A première vue, impossible. Il me rend anxieux. Chaque instant rivé sur ma montre, à vérifier l'heure sur les cadrans, regarder les horaires de bus. C'est presque frénétique chez moi, j'aime garder entre mes mains le temps pour ne pas le laisser s'échapper, mais j'omets à chaque fois qu'il est liquide. Un liquide nocif.
J'ai peur de ne pas retenir ce qui s'est passé dans ma vie. Je ne veux pas être un mens momentanea, bien que je remarque que le monde a l'air de vivre dans ce sens. Que faire dans ce cas ? Profiter de chaque instant, dit-on, mais profiter de quoi ? La vie quotidienne est une routine parfois difficile à supporter, justement parce que tout devient prévisible, trop facile. Doit-on se forcer à se mettre en difficulté pour changer le "cours des choses" ? Non, parce que, à force d'utiliser cette méthode, ça deviendra aussi une routine. Je suis coincé dans un cycle qui finira par m'écraser, je le reconnais.
Seul le hasard rend les conditions meilleures. Hasard de temps, de tempérament, de lieu. Tout peut arriver en un éclair, une voiture qui vous renverse, ou une vieille connaissance que vous réjouissez de revoir. Selon votre journée, l'humeur change : stress, joie, indifférence, colère. J'ai également remarqué que je revois parfois des têtes rencontrées dans des lieux de travail (lycée par exemple). Se voir dans une situation totalement autre, c'est souvent très plaisant, justement parce que je ne m'y attends pas.


Allez savoir si je ressentirai la même chose plus tard.

dimanche, septembre 02, 2007

Bourrasques et ventriloques

Hello,

Tout d'abord, je suis assez déstabilisé en réécrivant quelques lignes ici. Je me suis rapidement déconnecté de l'esprit "bilan" pour activer ma "joie d'être". Récapitulons ce qui s'est déroulé entre le dernier message en ligne et celui-ci.

  • J'ai mon bac;
  • Mon ordinateur est tombé en panne;
  • Le groupe s'est dissout;
  • Je suis parti en vacances;
  • Je suis revenu de vacances;
  • Mon ordinateur fonctionne à nouveau (l'alimentation avait lâché);
  • Le groupe s'est reformé;
  • Une semaine passée chez un ami;
  • Diablo II;
  • J'ai commandé une batterie électronique;
Voilà, en résumé, ce qui a rythmé mes vacances. Evidemment, ce sont les grands tracés, il ne faut pas oublier que j'ai, contrairement aux années précédentes, usité de ma sociabilité pour sortir en ville et aller chez des amis. Contrairement à ce qui m'avait poussé à créer ce blog (l'ennui mortel des - longues - vacances d'été), je ne suis plus tout à fait dans le même état de réflexion. En effet, l'âge y joue un grand rôle : des responsabilités de plus en plus grandes et des personnes qui vous sont de plus en plus chères. Rester agglutiné contre mon écran (plat) me fait de moins en moins plaisir, puisque je déguste davantage les moments passés avec les amis. Il me reste encore un peu de temps à apprécier ces derniers instants de (ex-)lycéen.

See ya !