La balance du patron
Hello,
Premières impressions de l'université. En premier lieu, c'est un peu plus loin que le lycée. Finies les escapades à pied, place au métro-navette. Ce n'est pas très jovial (je peux même prolonger ma nuit), ça reste quand même supportable. Je mets moins de temps que prévu jusqu'à la faculté de lettres.
Parlons-en. Cette université, regroupant les littéraires, rassemble énormément d'étudiants de tous pays. Au début, entendre à chaque étage une langue différente surprend, mais puisqu'on fréquente plus certains quartiers que d'autres, on s'y fait facilement, voire on fait mieux connaissance. Les lieux ont été un peu vandalisés : quelques tags par-ci, par-là, des affiches collées, arrachées, recollées, arrachées à nouveau. Si c'est très peuplé, ça ensuit des dégâts au sein de l'établissement. J'attends de voir comment cela va évoluer d'ici un an.
Contrairement aux enseignements primaires et secondaires, là-bas, les cours sont divisés en semestres, à raison de deux par année. Pour le moment, je suis les cours à heures régulières, sauf le Jeudi où j'ai dû compresser les cours de manière à avoir un week-end prolongé. Les inscriptions sont pratiques pour la gestion personnelle du temps, en contrepartie, il faut avoir Internet et être au courant parmi les premiers. Autrement, on se retrouve avec des trous chaque jour.
Les informations sont difficiles à obtenir. Avant, nous étions prévenus d'un changement. Dorénavant, il faut se renseigner très régulièrement pour ne pas rater des cours. Le travail va dans le même sens : les devoirs ne sont plus obligatoires (ils restent recommandés), bien que le rythme scolaire nous entraîne à poursuivre les révisions chaque semaine. Les affaires se résument aux livres, seuls outils communs de chaque étudiant.
Enfin, la grandeur de l'université amène un problème de taille : les relations humaines. Puisque nous sommes divisés dans divers enseignements, il y a plus de difficultés à se rencontrer après une journée de cours, tant le choix des horaires est vaste. J'ai remarqué que les petits groupes survivent entre eux, des solitaires déboussolés par le début de l'année, et des organismes étudiants qui, pour la plupart, sont présents depuis un bon moment - du moins c'est ce que je crois. Je ne vois pas comment les évènements vont aller d'ici le semestre prochain, cependant je suis persuadé que je ne resterai pas là. C'est une nouvelle chance de rencontrer d'autres personnes, même si je suis très satisfait avec ceux que j'ai connus jusqu'au baccalauréat.
Voilà un petit topo mi-figue, mi-raisin des premières journées qui annoncent une longue période d'études supérieures.
See ya !
Premières impressions de l'université. En premier lieu, c'est un peu plus loin que le lycée. Finies les escapades à pied, place au métro-navette. Ce n'est pas très jovial (je peux même prolonger ma nuit), ça reste quand même supportable. Je mets moins de temps que prévu jusqu'à la faculté de lettres.
Parlons-en. Cette université, regroupant les littéraires, rassemble énormément d'étudiants de tous pays. Au début, entendre à chaque étage une langue différente surprend, mais puisqu'on fréquente plus certains quartiers que d'autres, on s'y fait facilement, voire on fait mieux connaissance. Les lieux ont été un peu vandalisés : quelques tags par-ci, par-là, des affiches collées, arrachées, recollées, arrachées à nouveau. Si c'est très peuplé, ça ensuit des dégâts au sein de l'établissement. J'attends de voir comment cela va évoluer d'ici un an.
Contrairement aux enseignements primaires et secondaires, là-bas, les cours sont divisés en semestres, à raison de deux par année. Pour le moment, je suis les cours à heures régulières, sauf le Jeudi où j'ai dû compresser les cours de manière à avoir un week-end prolongé. Les inscriptions sont pratiques pour la gestion personnelle du temps, en contrepartie, il faut avoir Internet et être au courant parmi les premiers. Autrement, on se retrouve avec des trous chaque jour.
Les informations sont difficiles à obtenir. Avant, nous étions prévenus d'un changement. Dorénavant, il faut se renseigner très régulièrement pour ne pas rater des cours. Le travail va dans le même sens : les devoirs ne sont plus obligatoires (ils restent recommandés), bien que le rythme scolaire nous entraîne à poursuivre les révisions chaque semaine. Les affaires se résument aux livres, seuls outils communs de chaque étudiant.
Enfin, la grandeur de l'université amène un problème de taille : les relations humaines. Puisque nous sommes divisés dans divers enseignements, il y a plus de difficultés à se rencontrer après une journée de cours, tant le choix des horaires est vaste. J'ai remarqué que les petits groupes survivent entre eux, des solitaires déboussolés par le début de l'année, et des organismes étudiants qui, pour la plupart, sont présents depuis un bon moment - du moins c'est ce que je crois. Je ne vois pas comment les évènements vont aller d'ici le semestre prochain, cependant je suis persuadé que je ne resterai pas là. C'est une nouvelle chance de rencontrer d'autres personnes, même si je suis très satisfait avec ceux que j'ai connus jusqu'au baccalauréat.
Voilà un petit topo mi-figue, mi-raisin des premières journées qui annoncent une longue période d'études supérieures.
See ya !