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Hello,
Il est temps de redépoussiérer ce blog qui a pris de l'âge. Ça fera bientôt trois ans qu'il est en ligne. Peu de choses ont été mises en lumière. Je pense que c'est volontaire. Ma fainéantise et l'année passée en faculté y sont pour quelque chose.
Résumons ainsi, l'année s'est écoulée rapidement. Encore. Les cours se sont amenuisés, je profite davantage de ma vie qu'auparavant. Je ne doutais pas que cela allait arriver. Je suis encore jeune, il y a tellement de choses à voir, à faire, à ressentir. Peu à peu, je vois à qui j'ai affaire, ce n'est plus ces camaraderies comme autrefois. L'avancée vers l'âge adulte, en somme. Le monde du travail va bientôt débarquer et chambouler toute cette jeunesse étudiante que j'ai vécu jusqu'ici. Cela se sent à l'université. Même si les occasions de se connaître abondent, le contexte met en valeur le côté "professionnel". Oui, nous sommes à l'université pour notre choix, nous devons travailler. Oui, nous avons opté pour ce que nous aimons faire, nous devons travailler. Si les blocages de cet automne n'avaient pas eu lieu, je pense que le cours de l'année aurait été tout à fait différent.
En ce moment, je suis en attente des résultats de mes examens. Je ne sais pas ce que cela va donner. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas fait le meilleur travail, ni rendu une copie blanche. Il faut avoir la moyenne. Repasser une année pour les matières où j'aurais raté ne m'aiderait pas. A chaque fois que la menace est présente, dans mon esprit, il n'y a pas photo, le redoublement ne me va pas. Je serai découragé. Encore faut-il, avant cela, réussir la session de rattrapage de Septembre.
Mon existence prend aussi un tournant du fait est que j'ai découvert l'amour. Le vrai. L'unique. Celui dont tout le monde parle, mais qu'on ne peut ressentir une fois qu'on l'entreprend soi-même. L'amour pour un être qui vous le rend tout autant. Dans l'ensemble, je n'ai pas eu l'occasion. Les parents, c'est autre chose. Ils sont présents dès le début (ou pas). Non, cet amour-là est un état dans lequel l'homme peut retrouver la sérénité, au creux de son épaule, enserré dans ses bras, au contact des lèvres. Le sentiment d'exister pleinement. C'est atroce. Vous ne voulez plus vous en détacher parce que cela est tellement jouissif. Un parfum de quiétude et d'intimité. Il aguerrit, Il rassure. Cette envie de vous rabattre sur une personne, une seule, pour rien d'autre. L'envie d'être vivant.

Ces vacances d'été seront différentes.
See ya !
Il est temps de redépoussiérer ce blog qui a pris de l'âge. Ça fera bientôt trois ans qu'il est en ligne. Peu de choses ont été mises en lumière. Je pense que c'est volontaire. Ma fainéantise et l'année passée en faculté y sont pour quelque chose.
Résumons ainsi, l'année s'est écoulée rapidement. Encore. Les cours se sont amenuisés, je profite davantage de ma vie qu'auparavant. Je ne doutais pas que cela allait arriver. Je suis encore jeune, il y a tellement de choses à voir, à faire, à ressentir. Peu à peu, je vois à qui j'ai affaire, ce n'est plus ces camaraderies comme autrefois. L'avancée vers l'âge adulte, en somme. Le monde du travail va bientôt débarquer et chambouler toute cette jeunesse étudiante que j'ai vécu jusqu'ici. Cela se sent à l'université. Même si les occasions de se connaître abondent, le contexte met en valeur le côté "professionnel". Oui, nous sommes à l'université pour notre choix, nous devons travailler. Oui, nous avons opté pour ce que nous aimons faire, nous devons travailler. Si les blocages de cet automne n'avaient pas eu lieu, je pense que le cours de l'année aurait été tout à fait différent.
En ce moment, je suis en attente des résultats de mes examens. Je ne sais pas ce que cela va donner. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas fait le meilleur travail, ni rendu une copie blanche. Il faut avoir la moyenne. Repasser une année pour les matières où j'aurais raté ne m'aiderait pas. A chaque fois que la menace est présente, dans mon esprit, il n'y a pas photo, le redoublement ne me va pas. Je serai découragé. Encore faut-il, avant cela, réussir la session de rattrapage de Septembre.
Mon existence prend aussi un tournant du fait est que j'ai découvert l'amour. Le vrai. L'unique. Celui dont tout le monde parle, mais qu'on ne peut ressentir une fois qu'on l'entreprend soi-même. L'amour pour un être qui vous le rend tout autant. Dans l'ensemble, je n'ai pas eu l'occasion. Les parents, c'est autre chose. Ils sont présents dès le début (ou pas). Non, cet amour-là est un état dans lequel l'homme peut retrouver la sérénité, au creux de son épaule, enserré dans ses bras, au contact des lèvres. Le sentiment d'exister pleinement. C'est atroce. Vous ne voulez plus vous en détacher parce que cela est tellement jouissif. Un parfum de quiétude et d'intimité. Il aguerrit, Il rassure. Cette envie de vous rabattre sur une personne, une seule, pour rien d'autre. L'envie d'être vivant.

Ces vacances d'été seront différentes.
See ya !