jeudi, novembre 30, 2006

Dave est un gros abruti

Hello,

Motivé par ce refoulement d'idées, j'ai décidé d'écrire un second article le même jour. Cela n'arrive que très rarement, des jours d'éclipse ou lors de la visite inattendue de Tommy Lee Jones.

En effet, j'ai une - petite - envie de parler des détournements (non pas de fonds, mais de scènes de film par exemple).
En quoi consiste donc le détournement ? Le procédé relève de posséder une quantité astronomique de dégénérescence mentale (pour les idiots, un coup de marteau sur la tête suffit), un téléviseur, un lecteur DVD (non obligatoire) et d'une ou plusieurs voix claires.

La recette est facile : prenez un film que vous aimez - ou détestez, mettez le volume au minimum et refaites les dialogues. Cela peut aller parfois très loin, jusqu'à faire du montage ou encore en utilisant des doubleurs professionels. Je pense ici à Michel Hazanavicius (le nom a été copié-collé afin d'éviter une troisième guerre mondiale) et Dominique Mézerette, auteurs du Grand Détournement ou La Classe Américaine. A partir de plusieurs films, ils ont imaginé un scénario pour que tout tienne la route. Ainsi John Wayne, Dustin Hoffman ou encore Paul Newman se côtoient pour le pire et pour le pire (pour des raisons de sécurité, le nom de Orson Welles ne sera pas cité, au risque d'éventuelles poursuites judiciaires). Ce type de détournement a suscité des émules, notamment chez el Mozinor, autre maître du détournement. Son site officiel regorge de détournements devenus "Külte" comme Bite It, 007, la saga de Cosmos 99, les Reculeurs, le Chinois est mort. A noter que Mozinor édite toutes les voix (même Christophe Lambert), ce qui est une performance incroyable (en fait il exploite des ouvriers bulgares dans son sous-sol).

Je vous conseille vivement de fréquenter le site officiel de Mozinor qui propose non seulement ses œuvres, mais aussi l'anthologie des détournements, régulièrement mis à jour : http://gernonimoz.free.fr/

Pour illustrer cet article, il n'y aura évidemment aucune image d'Orson Welles. Pour compenser, voici une orange :




See ya !

Mail, you filthy !

Hello,

Tout d'abord, je tiens à remercier ma souris et mon clavier qui m'ont un peu redonné envie de ressuciter ce blog. Non, je ne l'ai pas laissé pourrir parce que j'étais en panne sèche d'idées ou de choses à écrire, mais simplement que je n'avais aucune envie de faire quelque chose.

Récapitulons notre situation : la première L, c'est fini. Adieu maths et sciences, bonjour la Terminale et la philosophie ! Je n'ai toujours pas de voiture, mes poils poussent (mon ventre aussi) et j'ai même des cheveux blancs.

Conformément à ce que m'avait raconté mon ex-professeur de français, je pourrais apprécier la philosophie (en réalité, elle m'avait dit ça pour que je remonte mes notes) car c'est la première année (la dernière ?) que l'on aborde cette matière. Nous sommes à l'aurée du mois de Décembre, j'ai passé un trimestre à philosopher (mot rarement employé) et voici ce que j'en considère :



(notons que ceci est une caricature du professeur de philosophie, mais c'est un secret)


Un grand bravo à lui pour arriver à intéresser les élèves sur sa matière. Beaucoup de concepts sont abordables ; les exemples sont farouchement simples ce qui encourage à comprendre le cours, ce que certains n'arrivent absolument pas à faire...

Socialement, je fais de grands progrès. Moins effrayé par la masse, je parviens à m'affirmer comme je suis, sans trop me conformer à certaines idées. Encore quelques mois et je pourrai finalement dire "Bonjour".

Ô joie ! Mes idées refont surface ! Je sens que mon clavier va reprendre du service...

See ya !

samedi, novembre 11, 2006

Retour vers le futur

WHATEVER