lundi, septembre 26, 2005

Choix décisif

Hello,

Depuis un moment - la rentrée -, je me sens vide. Je ne peux plus lire, ni consulter Internet, ni écrire, ni écouter de la musique en paix. Une entité me dit "n'oublie pas de travailler pour demain...".

Travailler. Est-ce vraiment utile de poursuivre ses études alors que l'on a aucune idée de son futur professionnel ? Doit-on forcément faire un BAC (+ quelques années) pour réussir sa vie ? J'en doute.

Je pense que ma place n'est plus au lycée, mais ici, devant mon bureau, en train de vous narrer mes vaillantes péripéties et mes anecdotes énormément intéressantes. Pour quelles raisons ? Tout d'abord, excepté quelques cours, je n'apprends plus rien ; j'encaisse les termes et les auteurs pour rien. Allez savoir pourquoi.
Il faut vraiment être quelqu'un de persévérant pour obtenir un travail bien payé qu'on aime. Cependant, je trouve que passer obligatoirement par les lycées ou les universités serait exagéré. Je suis certain que des gens ont parvenu à leurs fins et ont eu l'emploi désiré. Je les félicite.
Néanmoins, cela n'est pas le cas pour tout le monde, notamment moi. A l'âge de l'adolescence, je ne pense pas tellement à mon futur ou, en tout cas, à mon futur scolaire. J'y porte vraiment peu d'intérêt.
J'hésite encore à me demander si il faut que je quitte l'école définitivement ou que je continue cette année afin d'en souffrir davantage. J'ai une idée en tête, mais pour cela, il me faudra faire des sacrifices. Les études.





- Dungeons Of Darkness, Burzum







Musique étrange de ce groupe de Black. Donne une ambiance glauque et froide.





See ya !

mardi, septembre 20, 2005

"I'll speak for a dollar"

Hello,

Je n'ai pas grand chose de spécial à raconter en ce moment car la période scolaire extirpe mon imagination et laisse place à la fatigue.

Avec la rentrée sont revenus la hantise de Dimanche, les devoirs, le visage endormi pendant les cours matinaux, la somnolence, la paresse, l'envie de ne plus rien faire.

C'est un avant-goût pour le travail. Passer la journée à bosser pour je-ne-sais-qui et finir dans la soirée complètement épuisé. Je ressens cet effet-ci. Le besoin de dormir me paraît nécessaire, mais quelque chose me retient, comme si j'étais programmé pour rester à veiller jusqu'à minuit environ. Etrange n'est-ce pas ?

Sinon, les cours m'agacent de plus en plus. Non pas que les matières m'ennuient (étant en L, j'apprécie la plupart des travaux que l'on fait en classe), mais la motivation est en berne. Quand il faut rendre un devoir, j'ai du mal à le finir - voire le commencer -, si je dois lire un livre, cela m'enlève tout le goût de le découvrir page par page, pressé de le finir pour le présenter oralement.
Pas ma place dans les cours ? Probablement. M'enfin, je vais tenter d'arriver jusqu'au BAC et après j'arrête définitivement les cours (si j'y parviens). Non mais puis quoi encore ? Avec cette réforme sur le chômage en France (au bout de trois refus, vous êtes radié de la liste des chômeurs, ce qui signifie que vous devrez accepter n'importe quoi), j'ai encore moins envie de bouger le petit doigt pour la société.
L'inspiration ne vient pas en claquant des doigts. Le travail non plus.


Tout ça, finalement, je ne m'en soucie pas beaucoup. Il y a une personne à laquelle je préfère penser. Cet être humain m'a redonné du peps dans my life (J'ai appris ça grâce à Stendhal...), ce qui fait que je me sens mieux dans mon être et j'ai envie de répandre ce bonheur à travers tous ceux que je connais.
Du moins, si je ne serais pas aussi fatigué...


I'm Running Free, yeah ! I'm running free
I'm Running Free, yeah ! I'm running free


See ya !

mercredi, septembre 14, 2005

Future Brain

Hello,

Je remarque que quelque chose en moi s'étend de plus en plus, jour après jour. Ce quelque chose devient rapidement une envie, qui se transforme plus tard en besoin.

Qu'est-ce donc ? Le besoin de musique.
Je me rends compte que mon cerveau "chante" à l'intérieur. Comme si il avait faim... Une faim sans limite. Le matin, il m'arrive de me réveiller avec un titre dans la tête. Avant, il me suffisait de le fredonner afin d'apaiser mes envies. Dorénavant, il faut que j'écoute absolument ce titre matinal pour qu'il soit, en quelque sorte, effacé de mes tentations.

Une drogue me diriez-vous ? Cela dépend dans quel sens vous verriez la chose.

Personnellement, le monde serait maussade sans musique. D'ailleurs, avec la musique, on devrait dans ce cas supprimer le son, puisqu'il peut, si il est combiné à d'autres sons, créer une écoute agréable (ou cacophonique) et par conséquent, de la musique.

Imagineriez-vous un monde sans aucun son ? Un monde complètement sourd et muet ? Voudriez-vous qu'un pianiste d'une autre planète joue pour combler un énorme manque ? Ce serait très difficile selon moi. Un monde sans musique, c'est un monde vide.


Ce soir, je réécoute une musique d'un vieux jeu (Blood Omen : Legacy Of Kain) : Elzevir The Dollmaker. C'est un titre qui m'a marqué dès la première fois que je l'ai entendue...
Faisons d'abord une brève présentation de ce personnage : il s'agit d'un fabricant de poupées, reclus dans une grande maison au beau milieu d'un lac à moitié gelé, qui a une garde de pantins et de peluches. Ce n'est pas vraiment lui qui m'intéresse, mais son thème qui le caractérise. Je trouve que c'est l'une des chansons de jeu qui m'est resté gravé dans la mémoire. Dans ce morceau, je ressens comme un effet de flash-back sur une enfance difficile, solitaire, ancrée dans son monde personnel, créé de toutes pièces pour s'échapper aux autres. On a l'impression que cet enfant, à un moment, se met à crier du fait qu'il est sourd du monde réel. Il souffre. Peut-être que cela s'est déroulé pour Elzevir. Qui sait, je n'ai pas conçu le jeu, alors j'imagine à ma façon.

Garder ses souvenirs, quels qu'ils soient, fait énormément du bien pour s'isoler momentanément...

See ya !
(Eventuellement, pour ceux qui souhaiteraient écouter les musiques de Blood Omen 1, cliquez sur ce lien : http://www.nosgoth.net/Blood_Omen/mp3.htm J'espère que des vieux fans reconnaîtront)

vendredi, septembre 09, 2005

Windmill.

Hello,

Avant de commencer, je voudrais tout d'abord m'excuser pour ne pas avoir écrit de nouvel article depuis fin Août, rentrée oblige.

Je ne vais pas beaucoup parler cette fois, car ma mémoire est défaillante en ce moment.

Que dire ? Je me sens bien. En latin, vers la fin de la matinée, je ressentais un effet étrange. Quelque chose qui ne m'est pas arrivé depuis des années. Le sentiment de bonheur total. Comme dans le Livre de la Jungle, de Disney : "Il en faut peu pour être heureux." Bizarrement, le fait de repenser à ce que j'ai vécu tout petit en Pologne - j'y vais tous les étés - me rend de bonne humeur. En outre, le temps est ensoleillé. Il a plu pendant presque toute la semaine (à partir de Mardi), ça faisait du bien.

Regarder le ciel, contempler ces nuages au fond qui s'éloignent peu à peu, loin d'ici, pour rétrécir et disparaître pour devenir cyclone. C'est tellement beau. Un joli contraste avec un plafond bleu. J'aurais aimé prendre une photo, mais les appareils numériques, puisque c'est assez cher, se font rapidement voler...

Des fois, je me dis que ces sentiments, je dois les partager avec quelqu'un d'autre. Ce quelqu'un n'est pas encore apte à venir à Marseille. Dommage. On en verra plus des décors comme j'ai vu aujourd'hui. Cela était unique à mes yeux.

"Murders, Murders in the New Morgue". Cette chanson est excitante. Le bruit des tronçonneuses me transmet un sentiment de frénésie. J'aurais envie de courir avec un outil de ce genre, à jouer les "psychopathes du dimanche - beurk". Evidemment, tout cela reste bien ancré dans mon cerveau. Pas question de jouer avec ça dans les rues, c'est trop dangereux.

W.A.S.P. Un groupe avec un magnifique album : The Crimson Idol. On dirait une tragédie contemporaine. Blackie Lawless (le chanteur) se débrouille pour émouvoir grâce à sa voix.
C'est tellement beau. J'ai envie de le partager avec quelqu'un. Mais ce quelqu'un ne sera pas apte à venir avant un moment. Soupirons.

La vie est belle. Pendant un court laps de temps.


See ya !