jeudi, mai 10, 2007

Enfile un short

Je n'ai pas lésé sur le dos
La patrie n'importait pas de joug
Rouge. La difficulté de ces plantes était leur salive
Suave, mais ferme, dégoûtante, mais perspicace.
Un délicieux pétrole ciselé par mes tensions aléatoires
Oh ! Délicatesse magie, javel pure synchronisation !
Preux livre, détestable caviar !
Que des soupçons, au milieu des houpettes peroxydées
Des raviolis penchés devant un mur sombre et bancal
Poutrelle malsaine, guidant mes pas sur un ton péremptoire.

Là, je rencontrai une chaise éreintée :
"Ma bicyclette enfermée déteint sur l'alcool !"
Pourtant, je ne savais qu'en faire
D'elle. Il y avait des solutions anachroniques, prosaïques
Mais subtilement jouxtées, spartiates.
Dure pente, ma tasse de béton est plate
Rotules du boudoir, épines mythomanes !
Détruisez-les ! Monstrueux calembours parrainnés
Qu'un appétit dédicacé vous abonde de mièvreries.
Elles pullulent, ces zygomatiques transfigurées, pourtant peintes
Je n'aurai que faire des cartouches à miser sur mon jaune calendrier
Comparé à ce barbecue si pochade, si trivial.

Quittez ! Pauvres flingues empâtés
Moulins rétrogradés
Guitares policées
Mâchoires destructurées !

Ce n'est qu'un somptueux liquide verdâtre
Qui détruit mon éthanol.

Boris Maschowiecki, La Lanterne dithyrambique, III.